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Fachverlag und Nachrichtenagentur

Contraintes sur la tete du nerf optique pendant les mouvements oculaires

NEUROOPHTHA Singapour – mechentel news – L’équipe menée par Xiaofei Wang a conclu dans une étude parue dans le magazine scientifique Investigative Ophthalmology & Visual Science en mai 2016 que leurs modèles prédisaient de fortes contraintes pendant les mouvements oculaires, aggravées par une rigidité de la gaine du nerf optique. Les auteurs ont combiné des éléments d’analyse finis (FE) et des images en résonnance magnétique (IRM) pour estimer les contraintes sur la tête du nerf optique (ONH) pendant les mouvements horizontaux des yeux et ont identifié les facteurs influençant chaque contrainte. Ils ont comparé les contraintes sur le ONH (contraintes prélaminaire, laminaire et rétrolaminaire) induites par les mouvements oculaires à ceux induits par la PIO. Les globes et orbites d’un sujet sain ont été visualisés au cours de mouvements oculaires horizontaux (jusqu’à 13°) grâce à l’IRM dynamique. Un modèle initial FE pour un œil a été reconstruit dans la position primaire du regard, incluant les détails de l’orbite et des tissus de la ONH. Les contraintes ONH d’éléments dérivés finis induites par les mouvements oculaires ont été comparées à ceux résultant d’une PIO de 50 mmHg. Une étude de sensibilité FE a ensuite été réalisée, dans laquelle les auteurs ont fait varier la rigidité des tissus conjonctifs de la ONH pour comprendre leur influence sur les contraintes sur celle-ci. Les auteurs ont trouvé que leurs modèles prédisaient que, pendant les mouvements horizontaux des yeux, le nerf optique a tiré la tête du nerf optique postérieurement. Les contraintes sur la ONH, après un mouvement latéral de 13°, se sont montrées fortes et plus élevées que celles résultant d’une PIO de 50 mmHg. Ces résultats se sont révélés vrais, même avec variation de la rigidité des tissus conjonctifs. Les auteurs ont aussi trouvé qu’une sclère rigide réduisait les contraintes laminaires et prélaminaires pendant les mouvements oculaires, mais la rigidité des gaines du nerf optique ont augmenté de manière significative ces contraintes. L’équipe singapourienne conclut que ses modèles prédisent de fortes contraintes pendant les mouvements oculaires, aggravées par une rigidité de la gaine du nerf optique. Xiaofei Wang et al précise que d’autres études sont nécessaires pour étudier les liens entre les contraintes de la ONH induites par les mouvements oculaires et la perte axonale dans le glaucome. (sk)

Auteurs : Xiaofei Wang; Helmut Rumpel; Winston Eng Hoe Lim; Mani Baskaran; Shamira A. Perera; Monisha E. Nongpiur; Tin Aung; Dan Milea; Michaël J. A. Girard, Correspondance : Michaël J.A. Girard, Ophthalmic Engineering & Innovation Laboratory, Department of Biomedical Engineering, National University of Singapore, Engineering Block 4, #04-8, 4 Engineering Drive 3, 117583 Singapore; mgirard@nus.edu.sg., Etude : Finite Element Analysis Predicts Large Optic Nerve Head Strains During Horizontal Eye Movements., Source : Invest Ophthalmol Vis Sci. 2016 May 1;57(6):2452-62. doi: 10.1167/iovs.15-18986., Web : http://iovs.arvojournals.org/article.aspx?articleid=2521324