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Fachverlag und Nachrichtenagentur

Prise en charge des coliques néphrétiques en urgence -les AINS intramusculaires sont efficaces

Doha – mechentel news – La douleur sévère chez les patients qui viennent à l’urgence avec une colique néphrétique, nécessitent une analgésie efficace dans les plus brefs délais. Jusqu’à présent, les études comparant les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens par voie intramusculaire avec des opioïdes ou le paracétamol par voie intraveineuse, en raison de problèmes tels que les méthodes non uniformes de randomisation, petite taille des échantillons, différentes mesures de résultats et masquage insuffisant des participants et les évaluateurs, n’ont donné aucun résultat concluant. Les auteurs Sameer A. Pathan et al. du service des urgences de l’hôpital général Hamad à Doha, au Qatar ont mené la présente étude afin d’obtenir une preuve définitive quant au choix de l’analgésique initiale et afin d’élaborer une ligne directrice de traitement pour les patients qui sont traités dans un service d’urgence de l’hôpital à cause d’une colique néphrétique. Dans l’étude randomisée,contrôlée et menée en double aveugle, les auteurs ont divisé les participants adultes (âgés de 18 à 65 ans), soufrant d’une colique néphritique modérée et sévère (échelle numérique ≥ 4) traités dans le service des urgences d’un hôpital universitaire de prise en charge maximale au Qatar en trois groupes de traitement. Grâce à la randomisation en blocs sur ordinateur (tailles de blocs de six à neuf), les participants ont reçu 1: 1: 1 soit du diclofenac (75 mg / 3 ml par voie intramusculaire), la morphine (0,1 mg / kg par voie intraveineuse) ou l’acétaminophène (1 g / 100 ml par voie intraveineuse). Les participants, les cliniciens et le personnel du site clinique ont été masqués à l’affectation du traitement. Le critère principal était la proportion de participants ayant obtenu au moins une réduction de 50 pour cent dans les scores initiaux de la douleur, 30 minutes après l’administration de l’analgésique prélevé par analyse en intention de traiter et par protocole englobant les patients chez qui lithiase urinaire a été détectée, par imagerie. Entre le 5 Août 2014 et le 15 Mars 2015, 1645 participants ont été randomisés, parmi lesquels 1644 ont été attribués au groupe analyse en intention de traiter (547 dans le groupe diclofénac, 548 dans le groupe paracétamol et 549 dans celui de la morphine). Des calculs urétéraux ont été détectés chez 1316 patients, évalués dans la population du groupe protocole (438 dans celui du diclofenac, 435 dans le groupe paracétamol et 443 dans le groupe de la morphine). Dans la population en intention de traiter, le critère principal a été atteint chez 371 (68%) des patients du groupe diclofénac, chez 364 (66%) dans le groupe de l’acétaminophène et chez 335 (61%) des patients du groupe morphine. Par rapport à la morphine, le diclofénac était significativement plus efficace pour atteindre le critère d’évaluation principal (odds ratio [OR] 1,35; 95% intervalle de confiance [IC] de 1,05 à 1,73; p = 0,0187), alors qu’aucune différence dans l’efficacité entre la morphine et le paracétamol par voie intraveineuse (OR 1,26; IC à 95% 0,99 à 1,62; p = 0,0629) n’a été détectée. Afin d’atteindre le critère d’évaluation principal, dans la population analyse par protocole, le diclofenac (OR 1, 49, 95% CI 1,13 à 1,97; p = 0,0046) et le paracétamol (OR 1,40; IC à 95% 1,06 à 1,85 ; p = 0,0166) se sont avérés plus efficaces que la morphine . Il y a eu des effets secondaires dans le groupe de la morphine chez 19 (3%) participants. Un nombre significativement plus faible d’effets secondaires que dans le groupe de la morphine, a été enregistré dans le groupe diclofenac (7 [1%] participants, ou 0,31, IC 95% de 0,12 à 0,78; p = 0,0088) et dans le groupe paracétamol (7 [1%] participants; OR 0,36; IC à 95% de 0,15 à 0,87; p = 0,0175) . Au cours de deux semaines de suivi, les effets indésirables supplémentaires ont été observés dans les deux groupes. Les auteurs ont conclu dans le numéro de mai de la revue The Lancet en 2016, que les AINS intramusculaires fournissent l’analgésie prolongée la plus efficace contre la colique néphritique dans la salle d’urgence et semble avoir moins d’effets secondaires. (um)

Auteurs: Pathan SA, Mitra B, Straney LD, Afzal MS, Anjum S, Shukla D, Morley K, Al Hilli SA, Al Rumaihi K, Thomas SH, Cameron PA. Correspondance: Dr Sameer A Pathan, Mesaieed, PO Box 50107, Qatar. E-Mail: drsameer_pathan@live.com. Etude: Delivering safe and effective analgesia for management of renal colic in the emergency department: a double-blind, multigroup, randomised controlled trial. Source: Lancet. 2016 May 14;387(10032):1999-2007. doi: 10.1016/S0140-6736(16)00652-8. Web: http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(16)00652-8/abstract.