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Fachverlag und Nachrichtenagentur

La TEP-TDM au PSMA chez les patients avec un cancer de la prostate à haut risque avant une intervention chirurgicale curative, ou une Radiothérapie (proPSMA)

 

 

PROSTATE CANCER Melbourne – Cette étude prospective randomisée australienne a examiné l’avantage de la stadification à l’aide de la TEP-TDM au PSMA (Prostate Specific Membrane Antigen) avant une prostatectomie radicale planifiée ou une radiothérapie chez les patients atteints d’un cancer de la prostate. À cette fin, une étude multicentrique à deux bras a été établie, dans laquelle l’imagerie conventionnelle par tomodensitométrie et scintigraphie squelettique a été comparée à une TEP-TDM au gallium-68 PSMA 11. Après la randomisation, l’imagerie respective a été réalisée dans un délai de 21 jours. Les critères d’inclusion de l’étude étaient un carcinome de la prostate à haut risque non traité (groupe de grade Gleason 3-5, PSA>20, ou cT3). Le suivi a duré 6 mois. Une particularité de cette étude était que tous les patients se déplaçaient également vers l’autre bras, à condition de ne pas voir plus de 3 métastases. Ainsi, les comparaisons ont montré une précision de 92% dans la détection des métastases pour la TEP-TDM au PSMA et de 65% pour le CT/scintigraphie, soit une précision supérieure de 27% pour la TEP-TDM au PSMA. De même, un résultat „peu clair“ de l’imagerie a été trouvé plus souvent en CT/scintigraphie (23%) qu’en TEP-TDM au PSMA (7%). En outre, l’équipe de recherche autour de Michael Hofman du Peter MacCallum Cancer Centre de Melbourne, en Australie, a comparé l’exposition aux rayonnements selon les méthodes de stadification respectives : 19 mSv pour la CT/scintigraphie et 8 mSv pour la TEP-TDM au PSMA. Enfin, l’étude a également montré un impact significatif de la TEP-TDM au PSMA sur la gestion : alors que chez les patients ayant subi une CT/scintigraphie, la gestion a été modifiée après l’imagerie dans 15% des cas, ce chiffre atteignait 28% pour la TEP-TDM au PSMA. Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne dans la revue „THE LANCET“ en mars 2020. (cw/um)

Auteurs: Prof Michael S Hofman, MBBS 1 2, Nathan Lawrentschuk, MBBS 2 3 4, Roslyn J Francis, MBBS 5 6, Colin Tang, MBBS 7, Ian Vela, MBBS 8, Paul Thomas, MBBS 9 10, Natalie Rutherford, MD 11, Jarad M Martin, DMed 12, Prof Mark Frydenberg, MBBS 13, Ramdave Shakher, MBBS 14, Lih-Ming Wong, MBBS 15, Kim Taubman, MBBS 16, Sze Ting Lee, MBBS 17, Edward Hsiao, MBBCh 18, Paul Roach, MBBS 18, Michelle Nottage, MBBS 19 20, Ian Kirkwood, MBBS 21 22, Prof Dickon Hayne, MBBS 23, Emma Link, DPhil 2 24, Petra Marusic, BSc 1, Anetta Matera, MSc 24, Alan Herschtal, PhD 24, Amir Iravani, MD 1 2, Prof Rodney J Hicks, MBBS 1 2, Prof Scott Williams, MBBS 2 25, Prof Declan G Murphy, MBBCh 2 26, for theproPSMA Study Group Collaborators, Correspondance: 1 Molecular Imaging and Therapeutic Nuclear Medicine, Peter MacCallum Cancer Centre, Melbourne, VIC 3000, Australia, michael.hofman@petermac.org, 2 Sir Peter MacCallum Department of Oncology, University of Melbourne, Melbourne, VIC, Australia, 3 Department of Surgery, Austin Health, Melbourne, VIC, Australia, 4 Urological Society of Australia and New Zealand, NSW, Australia, 5 Department of Nuclear Medicine, Sir Charles Gairdner Hospital, Perth, WA, Australia, 6 University of Western Australia, Faculty of Health and Medical Sciences, Perth, WA, Australia, 7 Department of Radiation Oncology, Sir Charles Gairdner Hospital, Perth, Australia, 8 Department of Urology, Princess Alexandra Hospital, Australian Prostate Cancer Research Centre–Queensland, Queensland University of Technology, Translational Research Institute, Brisbane, QLD, Australia, 9 Department of Nuclear Medicine, Royal Brisbane and Women’s Hospital, Brisbane, QLD, Australia, 10 Faculty of Medicine, University of Queensland, Brisbane, QLD, Australia, 11 Department of Nuclear Medicine, Hunter New England Health, Newcastle, NSW, Australia, 12 School of Medicine and Public Health, University of Newcastle, Newcastle, NSW, Australia, 13 Department of Surgery, Monash University and Cabrini Institute, Cabrini Health, Melbourne, VIC, Australia, 14 Monash Health Imaging, Monash Health, Melbourne, VIC, Australia, 15 Department of Urology and Surgery, St Vincent’s Health Melbourne, University of Melbourne, Melbourne, VIC, Australia, 16 Department of Medical Imaging, PET/CT and St Vincent’s Private Radiology, St Vincent’s Health, Melbourne, VIC, Australia, 17 Department of Molecular Imaging and Therapy, Austin Health, Melbourne, VIC, Australia, 18 University of Sydney, Department of Nuclear Medicine and PET, Royal North Shore Hospital, Sydney, NSW, Australia, 19 Clinical and Research Imaging Centre, South Australian Health and Medical Research Institute, Adelaide, SA, Australia, 20 Dr Jones and Partners Medical Imaging, Adelaide, SA, Australia, 21 Department of Nuclear Medicine and PET, Royal Adelaide Hospital, Adelaide, SA, Australia, 22 Faculty of Health and Medical Sciences, University of Adelaide, Adelaide, SA, Australia, 23 UWA Medical School, University of Western Australia, Perth, WA, Australia, 24 Centre for Biostatistics and Clinical Trials, Peter MacCallum Cancer Centre, Melbourne, VIC, Australia, 25 Division of Radiation Oncology, Peter MacCallum Cancer Centre, Melbourne, VIC, Australia, 26 Division of Cancer Surgery, Peter MacCallum Cancer Centre, Melbourne, VIC, Australia, Étude: Prostate-specific membrane antigen PET-CT in patients with high-risk prostate cancer before curative-intent surgery or radiotherapy (proPSMA): a prospective, randomised, multi-centre study, Source: The Lancet, Volume 395, ISSUE 10231, P1208-1216, April 11, 2020 . Online ahead of print March 22, 2020, Web: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)30314-7/fulltext

Commentaire

La stadification au moyen de l’imagerie conventionnelle, par exemple la tomographie par ordinateur et/ou la scintigraphie squelettique chez les patients atteints d’un cancer de la prostate à risque intermédiaire ou élevé avant un traitement curatif, est parfois ancrée dans diverses directives nationales et internationales. Cependant, on sait que ces méthodes de mise en scène ne sont pas suffisamment sensibles et spécifiques. Avec l’avènement du diagnostic par TEP-TDM au PSMA, un outil plus prometteur pour la stadification préopératoire semble maintenant avancer pas à pas et pourrait éventuellement remplacer l’imagerie conventionnelle à l’avenir. Enfin, cette imagerie de stadification préopératoire doit encore prouver un bénéfice oncologique à long terme pour les patients.

Auteur: Dr. med. univ. Christoph Würnschimmel, Assistenzarzt Luzerner Kantonsspital