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Fachverlag und Nachrichtenagentur

Prostatectomie avec ePLND versus PLND limitée pour le cancer de la prostate à risque intermédiaire et élevé

 

PROSTATE CANCER – Sao Paulo Malgré les avancées en matière de diagnostic, la résection des ganglions lymphatiques pelviens (PLND) reste l’étalon-or lors d’une prostatectomie de statut N. L’étendue de la PLND n’est toujours pas claire, et en particulier son utilité diagnostique et thérapeutique fait l’objet d’un débat animé. Les directives actuelles de l’EAU recommandent une PLND étendue (ePLND) chez les patients atteints d’un cancer de la prostate à risque intermédiaire ou élevé. En raison des ambiguïtés susmentionnées, cette’étude randomisée de phase III a été réalisée.Entre mai 2021 et décembre 2016, un total de 300 participants atteints d’un cancer de la prostate à risque intermédiaire ou élevé selon d’Amico ont été recrutés à l’Instituto do Cancer do Estado de Sao Paulo, Hospital das Clinicas HCFMUSP de l’Université de Sao Paulo, au Brésil, et ont été affectés à une prostatectomie avec ePLND ou à une prostatectomie avec PLND limitée (lPLND) dans un rapport 1:1. Les gabarits ont été définis comme suit : ePLND : région obturatrice, iliaque externe, iliaque interne, ilicale commune et présacrée. La limite caudale était le canal fémoral, la limite crâniale la jonction urétérale, la limite latérale le nerf génitofémoral et la limite médiale la graisse viscérale. Le gabarit lPLND était limité à la région obturatrice. Les prostatectomies avec PLND ont été réalisées par un total de cinq urologues. L’équipe dirigée par Jean F P Lestingi a défini la survie sans récidive biochimique (BRFS) à cinq ans comme critère d’évaluation principal, la survie sans métastase fugitive (MFS) et la survie spécifique au cancer (CSS) comme critères d’évaluation secondaires. Les gabarits ont été définis comme suit : ePLND : région obturatrice, iliaque externe, iliaque interne, ilicale commune et présacrée. La limite caudale était le canal fémoral, la limite crâniale la jonction urétérale, la limite latérale le nerf génitofémoral et la limite médiale la graisse viscérale. Le gabarit lPLND était limité à la région obturatrice. Les prostatectomies avec PLND ont été réalisées par un total de cinq urologues.L’équipe dirigée par Jean F P Lestingi a défini la survie sans récidive biochimique (BRFS) à cinq ans comme critère d’évaluation principal et la survie sans métastase (MFS) ainsi que la survie spécifique au cancer (CSS) comme critères d’évaluation secondaires. L’équipe dirigée par Jean F P Lestingi a défini la survie sans récidive biochimique (BRFS) à cinq ans comme critère d’évaluation principal, et la survie sans métastase (MFS) et la survie spécifique au cancer (CSS) comme critères d’évaluation secondaires. Il n’y avait pas de différences dans les caractéristiques de base préopératoires des deux groupes, ni dans les caractéristiques pathologiques (score de Gleason, volume tumoral dans le volume total de la prostate, stadification, situation R+). Le risque préopératoire d’une situation N+ était comparable dans les deux groupes (nomogramme de Briganti ePLND 11%, lPLND 12%), rapporte l’équipe dans le numéro de mai de la revue EUROPEAN UROLOGY. Le nombre médian de ganglions lymphatiques retirés était de 17 pour le groupe ePLND et de 3 pour le groupe lPLND p<0,001). Des ganglions lymphatiques positifs ont été détectés dans 17% des cas dans le groupe ePLND et dans 3,4% dans le groupe lPLND (p<0,001). Le suivi médian des patients sans récidive était de 53,9 mois ; au moment de l’analyse des données, 180 patients étaient sans récidive, 91 dans le groupe ePLND et 89 dans le groupe lPLND. Les critères d’évaluation primaires et secondaires n’ont pas été atteints dans le groupe ePLND (BRFS p=0,6). Cependant, dans une analyse de sous-groupe, les auteurs ont constaté que les patients avec un grade ISUP 3-5 dans la biopsie préopératoire peuvent bénéficier de l’ePLND en termes de BRFS (p=0.024). Les principales limites de la présente étude sont certainement la période de suivi relativement courte et la généralisation réduite due à la conception monocentrique. (fa/um)

Auteurs: Jean F P Lestingi 1 , Giuliano B Guglielmetti 2 , Quoc-Dien Trinh 3 , Rafael F Coelho 2 , Jose Pontes Jr 2 , Diogo A Bastos 2 , Mauricio D Cordeiro 2 , Alvaro S Sarkis 2 , Sheila F Faraj 2 , Anuar I Mitre 2 , Miguel Srougi 2 , William C Nahas 2, Correspondance: Instituto do Cancer do Estado de Sao Paulo, Hospital das Clinicas HCFMUSP, Faculdade de Medicina, Universidade de Sao Paulo, Sao Paulo, Brazil. Electronic address: jeanlestingi@gmail.com., 2 Instituto do Cancer do Estado de Sao Paulo, Hospital das Clinicas HCFMUSP, Faculdade de Medicina, Universidade de Sao Paulo, Sao Paulo, Brazil., 3 Dana-Farber Cancer Institute, Brigham and Women’s Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA, USA., Étude: Extended Versus Limited Pelvic Lymph Node Dissection During Radical Prostatectomy for Intermediate- and High-risk Prostate Cancer: Early Oncological Outcomes from a Randomized Phase 3 Trial, Source: Eur Urol. 2021 May;79(5):595-604.doi: 10.1016/j.eururo.2020.11.040. Epub 2020 Dec 5. , Web: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0302283820309416?via%3Dihub

Commentaire

Le bénéfice de l’ePLND reste controversé. Un avantage par rapport à la lPLND n’a pas pu être démontré dans la présente étude. Concernant le bénéfice de l’ePLND pour les carcinomes de la prostate mal différenciés (ISUP 3-5), il faut certainement attendre d’autres études de plus grande envergure. Selon les auteurs, il s’agit du premier essai contrôlé randomisé achevé qui étudie le résultat oncologique entre l’ePLND et l’lPLND. Des études similaires sont actuellement en cours en Allemagne (lPLND vs. ePLND) et en Suisse (ePLND vs. no PLND), dont les résultats sont attendus avec impatience. (fa/um)

Auteur: Fabian Aschwanden, MD Médecin résident Hôpital cantonal de Lucerne