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Fachverlag und Nachrichtenagentur

Résultats et indicateurs pronostiques „en situation réelle“ lors d’un carcinome urothélial musculo invasif à haut risque.

 

Muscle invasive Urothelial carcinoma Los Angeles – Dans cette analyse de la base de données liée à Surveillance, Epidemiology, and End Results (SEER) et Medicare, l’équipe dirigée par Alexandra Drakaki de l’Université de Californie Los Angeles à Los Angeles, aux États-Unis, a étudié des patients atteints de carcinome urothélial musculo invasif (MIUC) à haut risque. Tous les patients étudiés (n=665, années 2001-2013) ont subi une cystectomie radicale ou une néphrectomie radicale). les caractéristiques étudiées comprenaient les caractéristiques démographiques et cliniques finales, y compris les comorbidités, le stade AJCC (American, Joint Commission on Cancer), le stade/grade de la tumeur et le statut des ganglions lymphatiques, ainsi que l’utilisation d’un traitement néoadjuvant lors de la chirurgie ont été évalués. La survie globale (OS) et la survie sans maladie (DFS) ont été évaluées pour l’ensemble de la cohorte et par sous-groupe à l’aide de l’analyse de survie Kaplan-Meier, et des modèles de risques proportionnels de Cox ont été construits. L’âge médian était de 75,5 ans ; la plupart étaient des hommes (61%) et avaient une maladie de stade AJCC IIIA (69%). Le traitement néoadjuvant a progressé au cours de la période d’étude, tant dans l’ensemble (de 12 à 46%) ainsi que pour le traitement à base de cisplatine (de 5 à 38%). La SG médiane pour l’ensemble de la cohorte était de 23,1 mois et la DFS médiane était de 13,5 mois. Dans le numéro de janvier de la revue UROLOGIC ONCOLOGY, l’équipe note également que le stade AJCC IIIB/IVA était le facteur prédictif le plus significatif d’un mauvais pronostic pour la OS et la DFS, suivi par les minorités raciales et les comorbidités. (cw/um)

Auteurs: Alexandra Drakaki M.D., Ph.D.a Allan Pantuck M.D.a Shivani K.Mhatre Ph.D.bPreet K.Dhillon Ph.D., M.P.H.b Nicole Davarpanah M.D., D.b Viraj Degaonkar Pharm.D.b Andy Surinach M.P.H.c Karim Chamie M.D., M.S.H.S.a Petros Grivas M.D., Ph.D.d, Correspondance: a University of California Los Angeles, Los Angeles, CA, b Genentech Inc., South San Francisco, CA, c Genesis Research, Hoboken, NJ, d University of Washington, Seattle Cancer Care Alliance, Fred Hutchinson Cancer Research Center, Seattle, WA, Ètude: “Real-world” outcomes and prognostic indicators among patients with high-risk muscle-invasive urothelial carcinoma, Source: https://doi.org/10.1016/j.urolonc.2020.07.011, Web: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1078143920303343?via%3Dihub

Commentaire

Cette analyse montre l’évolution „dans le monde réel“ du traitement de MICU au cours des dernières années. Entre 2001 et 2013 en particulier, il y a certainement eu de grands progrès dans la pharmacothérapie à cet égard, ainsi que dans les approches thérapeutiques. Cela se reflète également dans cette évaluation basée sur la population, pourtant : le pronostic des patients à haut risque atteints de MIUC reste mauvais, avec un risque significatif de décès dans les 2 ans suivant le traitement, malgré l’utilisation croissante du traitement néoadjuvant. De même, malgré l’utilisation croissante du cisplatine dans le traitement néoadjuvant, un mauvais pronostic persiste pour cette population de patients difficile à traiter. (cw/um)

Auteur : Dr. med. univ. Christoph Würnschimmel, Médecin résident Hôpital cantonal de Lucerne