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Ropivacaïne périvésicale et périurétrale : réduction significative des symptômes vésicaux postopératoires précoces liés aux cathéters

RADICAL PROSTATECTOMY Amsterdam – L’approche thérapeutique optimale pour prévenir les symptômes vésicaux liés aux cathéters après une prostatectomie radicale repose sur des données éparses. Cette étude, dirigée par Hans Veerman du département d’urologie de l’Institut néerlandais du cancer à Amsterdam, aux Pays-Bas, fait état de diverses approches visant à réduire les symptômes vésicaux liés aux cathéters dans le cadre d’une vaste analyse de cohorte prospective d’une clinique à fort volume. Globalement, les schémas thérapeutiques suivants ont été comparés dans le cadre d’une prostatectomie radicale entre 2017 et 2020 : Une combinaison d’anesthésie générale et de bloc transversal de l’abdomen avec soit une dose supplémentaire de clonidine, soit une dose supplémentaire de kétamine, soit des infiltrations périvésicales (avec 20 ml de ropivacaïne), soit des infiltrations périurétrales (avec ropivacaïne), soit un bloc du nerf pénien dorsal (avec 20 ml de ropivacaïne). La régression logistique et les modèles mixtes linéaires ont été utilisés pour analyser les différences en matière d’inconfort vésical lié à la sonde et de douleur (EVA 0-10) en salle de réveil. Sur les 391 patients inclus, ceux ayant reçu une combinaison de bloc transversal de l’abdomen, de blocs périvésical et périurétral avec de la ropivacaïne ont présenté l’incidence la plus faible d’inconfort vésical lié au cathéter, en comparaison directe avec le protocole de base (bloc transversal de l’abdomen uniquement) : 36% contre 70%, p=0,001. Les chercheurs ont conclu dans le numéro de juin du magazine scientifique THE JOURNAL OF UROLOGY que, dans l’ensemble, les patients traités par infiltration périurétrale et/ou périvésicale présentaient une incidence statistiquement significative plus faible de symptômes vésicaux liés au cathéter par rapport aux patients n’ayant pas reçu cette infiltration locale (46,5 % contre 60,7 %, p=0,001). (cw/um)

Auteurs : Hans Veerman 1 2 3, Aletta P I Houwink 4, Peter F E Schutte 4, Jakko A Nieuwenhuijzen 2 3, Ton A Roeleveld 3 5, Esther Wit 1 3, Jan Willem Mazel 3 6, Tim M van der Sluis 2 3, André N Vis 2 3, Pim J van Leeuwen 1 3, Henk G van der Poel 1 3, Correspondance : 1 Département d’urologie, Institut néerlandais du cancer, Amsterdam, Pays-Bas…, 2 Département d’urologie, Amsterdam University Medical Centers, Amsterdam, Pays-Bas, 3 Prostate Cancer Network Netherlands, Amsterdam, Pays-Bas, 4 Département d’anesthésiologie, The Netherlands Cancer Institute, Amsterdam, Pays-Bas, 5 Département d’urologie, Noord-West Ziekenhuis, Den Helder, Pays-Bas, 6 Département d’urologie, Spaarne Gasthuis, Hoofddorp, Pays-Bas, Étude : Intraoperative Strategies to Reduce Catheter-Related Bladder Discomfort in the Early Postoperative Period after Robot-Assisted Radical Prostatectomy, Source : J Urol. 2021 Jun;205(6):1671-1680.
doi : 10.1097/JU.00000000001645. epub 2021 Feb 19., web: https://www.auajournals.org/doi/10.1097/JU.0000000000001645

Commentaire

Les injections périvésicales et périurétrales de ropivacaïne ont le potentiel de réduire significativement l’incidence des symptômes vésicaux postopératoires précoces liés aux cathéters. Bien que cette étude semble très claire, des essais randomisés sont nécessaires pour déterminer le régime de traitement optimal afin de prévenir l’inconfort vésical postopératoire précoce lié au cathéter. (cw/um)

Auteur : Dr. med. univ. Christoph Würnschimmel, Médecin Résident Martini Klinik Hambourg